De retour sur le réseau privateur

Il y a quelques mois, le « Livre de Visages Privé » a désactivé mon compte sans sommation, et sans explication.

J’avais alors un réseau de dizaines de groupes et des milliers d’amis. Mais un serveur privé est un serveur privé. Et celui qui possède le serveur a tous les droits. Y compris celui de supprimer tout ce qu’il juge indésirable sans devoir rendre de comptes à qui que ce soit.

C’est vrai, critiquer ouvertement le réseau qui nous héberge ainsi que le Gouvernement avec lequel il s’entend très bien n’est pas forcément une excellente idée. Créer un compte sous pseudonyme non plus. Cela fausse toutes les données de son « Big Data » qui est son gagne pain. Mais bien sûr, c’est pour notre bien, pour garantir le bien être de ses utilisateurs. Ce n’est pas du tout une question de gros sous. Pas du tout. Une question reste ouverte : le Livre est-il aussi radical avec les comptes de trolls divers comme ceux de son Gouvernement chéri ? Pas sûr. Bon.

Aucune importance, en fait : ce sont ses serveurs, ses données, donc ses choix. Nous n’avons rien à dire tant que nous utilisons lesdits serveurs. Libre à tous, pourtant, d’utiliser les nombreuses alternatives libres sur lesquelles je suis disponible et poste régulièrement. Mais non, personne ne veut faire l’effort, ni même se rendre compte du danger. Comme toujours, l’indifférence est la pire de nos ennemis.

De toute évidence, il vaut mieux communiquer là où se trouve la majorité que dans le vide intersidéral. Après avoir été éjecté du Livre, donc, je reviens sous forme d’une page. J’espère durer un peu plus longtemps cette fois-ci. L’inconvénient étant qu’une page n’a pas autant d’interactions possibles qu’un compte. Tout est très bien pensé. Si tu apprécies ce que je poste, clique sur le logo ci-dessous et suis/aime ma page.