Petite astuce d’été inédite pour conserver vos légumes et fruits… sans frigo

L’été et sa chaleur pose toujours le problème de la conservation. En plus, c’est la saison où fruits et légumes « donnent » sans compter, difficile de tout consommer le jour même. Nos ancêtres ont redoublé d’imagination et d’ingéniosité pour conserver les aliments dans le temps en l’absence de frigos électriques : salage et saumure, confitures, fumage, fermentation volontaire (alcools divers, lacto-fermentation…), et bien sûr lutte contre la chaleur (conservation dans des grottes, à la cave où la chaleur pénètre moins, etc)…

Dans les pays chauds et secs, on utilise depuis la nuit des temps des systèmes pour lutter contre la chaleur : puits d’air dans les habitations, évaporation de l’eau… c’est justement ce dernier point qui m’intéresse.

L’évaporation de l’eau

L’eau a une propriété physique très intéressante : son évaporation absorbe beaucoup d’énergie. Qui dit absorption d’énergie dit… refroidissement. Depuis la nuit des temps, l’humain utilise cette propriété de l’eau pour la refroidir. Certaines fresques égyptiennes montrent même des esclaves ventilant des cruches d’eau, vraisemblablement pour accélérer l’évaporation et les refroidir.

C’est d’ailleurs grâce à cette propriété physique de l’eau que le corps humain se refroidit, en particulier depuis que l’humain a perdu ses poils. En suant, le corps crée sur toute sa surface une fine couche humide qui s’évapore et régule ainsi la température du corps, en laissant l’eau évaporée capturer la chaleur en trop. Astucieux, non ? Ce n’est pas le seul rôle de la sueur, mais c’est une fonction essentielle !

Le pot dans le pot

Dans les pays chauds se pratique le « pot dans le pot » : on met un petit pot imperméable dans un grand pot poreux (terre cuite…) on remplit l’interstice entre les deux pots avec du sable, puis on arrose le sable. L’eau imprègne le sable, s’infiltre dans le pot extérieur, suinte par ses pores et… s’évapore. En s’évaporant, elle capture la chaleur du pot, et le refroidit. Un astucieux ingénieur nigérian a breveté la technique, s’inspirant de vieilles traditions utilisées depuis longtemps.

Le même principe est utilisé en Inde avec le frigo en argile sans électricité, le mitticool.

La serviette

En m’inspirant de ce système, et sans avoir recours au pot ou à une construction en argile, il est très simple, à la maison, de prendre une cagette, une caisse, de mettre dessus une serviette mouillée et… celle-ci, en s’évaporant, va faire diminuer la température à l’intérieur de la cagette. On gagne facilement plusieurs degrés, ce qui n’est pas forcément du luxe.

L’efficacité dépend surtout de l’humidité ambiante : plus l’air est sec et plus il y a de la circulation d’air, plus c’est efficace… mais plus il faut humidifier la serviette souvent puisqu’elle sèche plus rapidement. Dans la majorité des cas, humidifier la serviette matin et soir suffit déjà, mais on peut s’amuser à le faire plus souvent en fonction des disponibilités.

On peut alors stocker dans la cagette fruits et/ou légumes. Non seulement ceux-ci bénéficient d’une température moins chaude, mais ils sont eux-mêmes humidifiés en permanence, contrairement à votre frigo dont l’air est extrêmement sec.

Les moisissures

Petit bémol : on sait tous ce qui se passe lorsque quelque chose reste humide longtemps, surtout quand il fait chaud : les moisissures se développent. D’ailleurs, les fruits et légumes périssent très généralement à cause… de moisissures. Alors, il nous faut trouver un moyen de lutter contre ces moisissures. En effet, celles-ci risquent de se mettre à se développer rapidement, à la fois sur la serviette et sur les végétaux.

Pour la serviette, on pourrait se dire qu’il suffit de la changer de temps en temps ou de la laver intégralement, mais c’est contraignant et consommateur d’eau. Il y a pourtant une autre solution bien plus simple et efficace.

Le bicarbonate de sodium

Facilement disponible et très bon marché, le bicarbonate de sodium est vraiment la « poudre à tout faire ».

Or, les moisissures détestent littéralement le bicarbonate de sodium, qui peut même être utilisé à faible dose pour lutter contre certains maux des plantes du jardin. Ce n’est pas à proprement parler un fongicide, mais il stoppe carrément toute prolifération de moisissures.

De la même manière, le sel de table, surtout s’il est iodé, est excellent contre les moisissures et la plupart des bactéries. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que le sel est utilisé depuis très longtemps pour conserver les aliments. L’avantage étant que le sel est un produit naturel, tandis que le bicarbonate de sodium nécessite pour être produit des transformations dont un chauffage qui utilise donc de l’énergie.

Alors l’astuce est simple : enduisez votre serviette de bicarbonate de sodium ou de sel, humidifiez-la bien pour la journée, mettez-la sur la cagette, et le tour est joué ! Non seulement la serviette ne moisira pas grâce au sodium, mais les végétaux moisiront aussi beaucoup moins vite. Avec des températures ambiantes de l’ordre de 30 degrés à l’ombre, tout se conserve quasiment une semaine ou plus grâce à cette astuce.

Je n’ai trouvé cela documenté ou indiqué nulle part, j’ai simplement fait l’expérience moi-même, et ça fonctionne très bien.

Conservation… pas n’importe comment !

Pour terminer, tous les fruits et légumes ne sont pas à conserver de la même manière. Et pas tous au même endroit. Certains n’aiment d’ailleurs pas l’humidité, donc clairement à mettre ailleurs ! De manière générale, il vaut mieux séparer les fruits et les légumes, car les premiers dégagent souvent de l’éthylène qui peut accélérer la décrépitude des seconds. Mais c’est un autre sujet, qui est traité abondamment sur des multitudes de pages web.

Vous avez essayé ? N’hésitez pas à commenter !

 

Tissons des liens forts

Chers amis lecteurs, passionnés, justiciers, activistes, curieux de nature…
 
Utiliser un réseau social unique pour le dénoncer a des limites. On voit de plus en plus souvent des gens critiquer des plateformes très utilisées et inviter tout le monde à partir ailleurs.
 
Ailleurs, oui, mais où ? « Ailleurs », c’est trop compliqué. « Ailleurs », il n’y a personne, etc. Oui, tant que tout le monde se dit qu’il n’y a personne, alors il n’y aura effectivement personne. C’est à chacun d’entre nous de faire vivre ces plateformes alternatives pour qu’il y ait « quelqu’un ». Si vous ne le faites, pas, deux conséquences suivent inéluctablement :
  • pourquoi les autres le feraient-ils plus que vous ?
  • le jour où la plateforme dont laquelle vous dépendez à 100 % fait défaut, vous vous retrouvez le bec dans l’eau.
Est-ce plus difficile de s’y inscrire qu’ailleurs ? Non. Un courriel, un mot de passe, c’est terminé.
 
Tous ont-ils toutes les fonctionnalités des plateformes auxquelles vous êtes habitués ? Non.
 
Pour autant, il s’agit tout simplement de mettre l’essentiel avant le détail : qu’est-ce qui est le plus important, la fonctionnalité à laquelle on est habitué ou bien le pistage et la censure ? À chacun d’entre nous de mettre les priorités que l’on juge les plus importantes.
 
Ainsi, et parce que la diversité est mère de résilience, je vous invite à venir me retrouver sur diverses plateformes, listées ci-dessous, vous n’avez que l’embarras du choix ! L’idéal étant d’en choisir au moins deux, au cas où l’une d’entre elles fasse défaut un jour. Scannez les qrcodes ou cliquez dessus pour aller sur mon profil sur chacun de ces sites :
 
Diaspora, opensource, décentralisé, équivalent de FB. Pas de groupes, interface minimaliste. Choix d’un « pod » pour s’inscrire, le choix est totalement libre et a peu d’importance : https://podupti.me/ en prendre un avec de nombreux utilisateurs (trier avec la colonne Users) et ancien de préférence (colonne Months).
Mastodon, opensource, décentralisé, équivalent de Twitter. Comme pour Diaspora, choix d’un pod. On peut utiliser cette page pour aider dans le choix d’un pod : https://instances.social/
Peertube. Permet le partage de vidéos. C’est un youtube décentralisé.
ZoneFR, une alternative à Facebook centralisée et propriétaire, hébergée en France, avec moins de censure que d’autres… et peut-être moins de canaux directs avec la DGSI. Les informations restent en France.
Communecter, une alternative française un peu différente, plus axée « local », associations et projets que réseau social.
VK, centralisé, vous donnez vos infos directement au FSB. Est-ce mieux que la NSA ou la DGSI, à vous de voir en fonction de l’endroit où vous vous trouvez et de vos activités !
Facebook. Sans commentaire.
Twitter. Sans commentaire.
Youtube. Sans commentaire.
Minds. Centralisé. Différent.
Un petit dernier : “seenthis.net”
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